Le réveil sonna tout d’un coup
Quand nous avons décidé de nous rendre au Koweït partant de l’Irak, et que nous avons été retenus, nous sommes revenus. L’Imam à cette époque avait quatre-vingts ans. Afin que Najaf ne soit pas informé de notre départ, nous avons pris la route à cinq heures du matin pour le Koweït avant le lever du soleil. À la frontière du Koweït, nous avons été retenus et par conséquent, nous sommes revenus du côté irakien.
Là-bas, ils se sont comportés de la pire façon avec l’Imam. Ils ne nous ont même pas donné une chambre pour que l’Imam puisse se reposer à l’intérieur. Pour finir, l’Imam a étalé son froc au sol à côté d’une chambre endommagée qui se trouvait là-bas puis s’est couché. Ce n’est qu’à 11 h, 12 h de la nuit qu’on nous a demandé de Baghdad de nous retourner à Bassorah, ce que nous avons fait. À une heure ou une heure et demie après minuit, nous sommes arrivés à Bassorah cela a pris une heure environ pour faire des formalités. Finalement, c’était à deux heures du matin que l’Imam a endormi et peu de temps après, le réveil sonna. Quand je regardai, il était quatre heures après minuit. L’Imam s’est levé pour la prière de la nuit. Un vieillard qui de 5h du matin est resté éveillé jusqu’à 2h après minuit, pense à mettre son alarme quand il trouve du temps pour dormir afin de se lever pour effectuer la prière de la nuit.
Mémoires sur l'Imam Khomeini