Selon le service de la presse du ministère iranien des Affaires étrangères, fustigeant vivement sur sa page Twitter, le durcissement du terrorisme économique américain visant l’Iran, encore annoncé par l’administration américaine, a écrit : « Alors que le monde entier - à l'exception de trois ou même (deux) complices effrayés – voulait reprendre son souffle après l’expulsion du maître inféodé des criminels de l’équipe B de la Maison Blanche, Pompeo et Mnuchin ont annoncé l'intensification du terrorisme économique contre l'Iran ».
« La soif de guerre - la pression maximale - doit également partir avec le seigneur des va-t-en guerre », a-t-il poursuivi.
Deux hauts responsables du Président Trump, le Secrétaire d'Etat Mike Pompeo et le Secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, ont rencontré des journalistes mardi dans la salle de presse de la Maison Blanche pour annoncer l’imposition de nouvelles sanctions visant ce qu’ils ont qualifié de « groupes terroristes » et leurs sympathisants.
« Le décret d'aujourd'hui constitue la mise à jour la plus importante des autorités en matière de sanctions antiterroristes depuis septembre 2001 », s’est félicité pour sa part Pompeo.
Ils ont également commenté le limogeage de John Bolton, l’ex-conseiller à la sécurité nationale, en déclarant que « le Président a droit de décider sur son personnel à tout moment »
Les Etats-Unis ont mis le nom de la Force Qods de l’Iran (Unité extraterritoriale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI)), aux côtés de Daech et Al-Qaïda, deux groupes terroristes financés et soutenus implicitement et explicitement par eux-mêmes, alors qu’au cours des dernières années, le rôle joué par la Force Qods dans la lutte contre Daech l’a transformée en un acteur majeur dans les opérations antiterroristes. C'est un fait que la présence de la branche extérieure du CGRI a ôté bien des prétextes aux forces étrangères pour qui Daech est un alibi aux ingérences multiples au Moyen Orient. La force Qods, son action et surtout ses performances ont ainsi empêché les Etats-Unis de s'installer définitivement dans les pays voisins de l’Iran.