Interrogé par des journalistes en Slovénie, M. Araghchi a déclaré que les négociations avec la France portaient principalement sur les moyens de garantir à la République islamique des ventes de pétrole et sur les modalités du retour de revenus pétroliers iraniens ».
Il a déclaré que « l'Iran, comme il l'a réitéré à maintes reprises, ne reviendrait à la pleine mise en œuvre du PGAC que s'il pouvait vendre son pétrole et y avoir accès sans restriction, et que l'initiative française visant à préserver l’accord nucléaire va, exactement, dans le même sens ».
Au nom de l’accord nucléaire, le diplomate a insisté sur le fait que l'Europe doit acheter du pétrole à l'Iran ou encore, fournir à l'Iran une marge de crédit équivalente à la vente de pétrole, ce qui signifie une pré-vente de pétrole ».
La ligne de crédit s’élève à environ 15 milliards de dollars pour les quatre mois à venir soit d’ici la fin de l’année 2019.
« Après avoir reçu les 15 milliards de dollars, la République islamique serait prête à négocier avec les 4+1, mais la réalité est qu’il existe toujours de sérieux désaccords sérieux sur l’ordre du jour de ces pourparlers », a-t-il expliqué.