L’amour pour l’Aimée
Ton œil souffrant, ô ivrogne, me rendit malade
Ton boucle de cheveux, ô Amie, me rendit soucieux
Ô cyprès du jardin de bonté, ô fleur de la roseraie de beauté
J’ai horreur des belles même si elles n’auraient jamais minaudé
Tous les ivrognes, ils ont été enivrés
Moi, intelligent, j’ai pris la coupe de ta main vivifiante
Que fais-je, moi qui suis amoureux, fou, affligé
Ta minauderie me rendit épris de ce rubis précieux
Comme Mansour (Hallâdj), moi auprès de ta passion
J’ai quitté mon pays pour m’installer sous la potence, supportant la peine de mort
Ton Amour m’éloigna de l’école et du cercle des soufis
De ton amour, je suis devenu esclave du marchand de vin
Le vin de ta coupe me rendit immortel
Le baiser sur la terre de ta Rue me rendit confident
Poésie de l'Imam Khomeiny