Le chagrin d’amour
Le vin est tout enivré dans la coupe de l’Ami
Par cette coupe, notre ivresse n’aboutira jamais à l’intelligence
Ton œil malade fait souffrir qui que ce soit
Cet amoureux malade ne souffrira plus jamais
Tout silencieux, l’amoureux se détache de tout, autre que l’amie
Il ne sait que se répéter le discours de l’amour
A qui peut-on dire de la douceur du chagrin d’amour
L’amoureux ne connaît aucune autre amitié que celle du chagrin d’amour
Si un jour, tu passais chez moi, qui suis malade de ta face
Tu te rendrais compte de cet amour qui était ma seule infirmière
Aie la grâce, dévoile ta face, modère tes minauderies
Le cœur n’a aucun autre désir que celui de ta rencontre
Poésie de l'Imam Khomeiny