Le médecin de l’amour
A qui dois-je confier la douleur de mon cœur
A part toi, ô mon âme, je n’ai aucun autre ami dévoué
Je ne révèle point la douleur de l’amour gravée dans mon cœur
Puisqu’il n’y a pas d’amis compatissants dans ce désert
Je ne dévoile point le mystère déjà dissimulé dans mon cœur
Puisqu’il n’y a personne digne de confiance dans ce couvent des mages
Ô échanson, renonce à la coupe pleine de vin
Puisque personne n’est intelligent dans la taverne
Je n’ai d’autre chagrin que celui de ton amour, je ne m’allonge sur le lit que pour rendre l’âme
A part toi, je n’ai ni médecin ni infirmier chez moi
Aie la gentillesse de passer chez moi, qui suis malade
Je jure sur ta vie, il n’y a personne qui souffre autant que moi
Je mets l’accent sur mes confidences
Tiens ! Mon amour est aussi splendide que ton discours
Poésie de l'Imam Khomeiny