Il ne nous a même pas posé une question :
Lorsque nous nous sommes rendus auprès de l’Imam et que nous l’avons expliqué que selon les résultats des examens réalisés, le récent saignement qu’il avait eu, était dû à l’ulcère gastrique et qu’après une longue discussion concernant le moyen d’y remédié, nous étions tombés d’accord que le meilleur moyen était l’opération et que nous sommes venus obtenir son approbation afin de commencer le travail, l’Imam nous a jeté un regard simple, puis a dit de faire ce qui nous semble bon. Il se comportait toujours ainsi. L’Imam était le malade le plus soumis que j’ai rencontré dans ma vie. Il se soumettait toujours ainsi aux ordres médicaux et ne manifestait aucune inquiétude. Dans les cas similaires à celui de l’Imam, si nous disions au malade pour qui l’opération ne présentait même pas le moindre petit danger, qu’il doive être opéré, ce dernier tout inquiet posait de tas de dizaines de questions sur les risques, les complications et le genre de l’opération, tandis que l’Imam, lui, ne nous a même pas posé la moindre petite question.
Mémoires sur l'Imam Khomeini