Le secret de l’âme
A qui dois-je confier mon secret, je n’ai aucun confident
Où dois-je aller chercher le secret de mon âme, devant moi, les portes fermées
Fais la coquette, minaude autant que tu peux
Même les affligés sont épris de cette coquetterie
Ne me cherche jamais dans le cercle des soufis et celui des moines non plus
L’oiseau qui a des ailes là-haut, ne s’envole pas avec une pie
Le cœur n’est point en mesure de causer avec la raison
Le muet n’arrive pas à s’exprimer auprès du cœur rempli de chagrin
Sacrifie ta vie pour la bien-aimée, sois un soldat dévoué
Quiconque se sacrifie pour la bien-aimée, il ne perd rien
La trace de la bien-aimée a été gravée dans mon cœur, depuis l’éternité
L’amour est une affaire sans fin, ni tête
Je bois du vin de chagrin depuis la promesse éternelle
Cette promesse n’aboutira au rencontre de l’amie qu’en subissant des malheurs
Poésie de l'Imam Khomeiny