Tout le monde était inquiet au décollage de l’avion. Nous n’étions pas allés en Iran depuis de nombreuses années. Dans l’avion, il yavait une atmosphère particulière. L’Imam a demandé qu’une même nourriture soit servie à tous les voyageurs. Une heure après le décollage, le niveau supérieur de l’appareil a été apprêtéet l’Imam s’y est rendu. Afin qu’il puisse se reposer tranquillement, l’un de nos compagnons s’est installé au niveau des escaliers pour empêcher les gens de monter. Après un moment, je me suis rendu auprès de lui et je l’ai trouvé en train de prier. Entre les prières, je me suis assis auprès de lui et nous avons échangé un peu. Je lui ai demandé la permission de faire monter un journaliste et un caméraman, afin qu’ils puissent l’interviewer, ce qu’il a accepté. J’ai donc informé Peter Schulter, journaliste et commentateur de la chaîne canal 2 de la télévision allemande. Ce dernier s’est rendu auprès de l’Imam, accompagné de son caméraman M. Kaufman. Il a filmé l’Imam en train d’effectuer la prière, puis lui a posé quelques questions. Ils sontrestés environ vingt minutes avec l’Imam, ensuite ils sontretournés à leurs places. Puis, Hajj Ahmad s’est rendu là-bas ets’est allongé sur le divan.
Il manquait environ une heure pour l’appel de la prière de l’aube. L’un de nos compagnons est monté puis s’est dirigé vers Hajj Ahmad. L’Imam lui a demandé ce qu’il voulait et il a répondu qu’il voulait réveiller Hajj Ahmad pour la prière. L’Imam s’est opposé et lui a demandé de ne pas le faire. Ce compagnon a répliqué en disant que Hajj Ahmad allait rater la prière et l’Imam lui a demandé si c’était Hajj Ahmad qui l’avait demandé de le réveiller pour la prière. Le compagnon a répondu, non ! L’Imam a donc continué en disant qu’il n’avait pas le droit de le réveiller. Alors, ce compagnon a fait machine arrière et est retourné s’assoir.
Extrait du livre Des souvenirs sociopolitiques du Dr SadiqTaba’taba’ï, vol. 3, p. 211 et 214, 3ième édition, publiée par Orouj.