Evoquant le fait que les Etats-Unis de Trump et son administration extrémiste, dont la diplomatie est basée sur le détricotage de l’héritage de son prédécesseur (qui a au moins signé un accord avec Téhéran sur le nucléaire), sont dans la continuité de la longue hostilité des présidents américains envers la République islamique, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi a averti sur la voie empruntée par les hommes d'Etat US dont le pays n'en tirera aucun profit.
Le diplomate iranien a critiqué les déclarations anti-iraniennes tenues par le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, depuis Le Caire.
Bahram Qassemi a averti Pompeo que l'Iran ferait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger ses intérêts nationaux et stratégiques.
Le diplomate iranien a renchéri en disant que l’actuelle administration américaine dirigée par Trump est désespérée et en colère de ne pas pouvoir trouver une solution de remplacement pour l’accord sur le nucléaire iranien qu’elle a annulé unilatéralement.
S'attardant sur les contradictions des Etats-Unis de Trump qui soufflent le chaud et le froid en permanence, Bahram Qassemi a déclaré qu'ils ont maximisé leur hostilité envers la nation iranienne, tout en se prétendant hypocritement pour le dialogue.
Jeudi, Pompeo a qualifié l'Iran d'«ennemi commun du peuple américain et du Moyen-Orient».
Il s'est engagé à accroître la pression sur Téhéran pour le forcer à changer de cap.
Plus loin dans ses propos Bahram Qassemi a insisté sur le fait que l’Iran a toujours montré qu’il est pour une coexistence pacifique avec ses voisins, mais le comportement des États-Unis montre qu’il est en quête de la division et d'un nouveau chaos dans la région.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a appelé les peuples de la région à redoubler la vigilance face à la politique de duperie et divisionniste de Washington.
S'exprimant à l'Université américaine du Caire et lors d'une réunion conjointe avec son homologue égyptien, Mike Pampo a porté des accusations contre l'Iran, affirmant que «tant que l'Iran ne serait pas un État normal nous continuerions à exercer des pressions»
isna