La mer de la beauté
Ecarte la chevelure qui te couvre le visage, montre ta face !
Pour que le monde s’anéantisse et qu’il soit déchiré dans la non-existence
Je ne saurais pas pénétrer, ô mon Adoré, à Ta rue
Sans quoi je ne serais parti à Mina (lieu de culte)
Toute personne qui jouit de ton visage ressemblant à la fleur
Elle renoncera au sanctuaire, elle ne se tournera plus vers Safâ
L’Arc de ton sourcil est mon mihrab, soit pour mon cœur, soit pour mon âme
Il y a une grande différence entre Toi et moi et l’acète et le mihrab
L’athée, le mystique, le derviche, l’ivrogne
Ils t’obéissent tous, toi qui es le seul commandant
Il n’y a que Toi, notre véritable qibla, tout le reste ne montrant que ta direction
A savoir l’habit de mystique, la coupe de vin, la lame de djihad
Pourrais-je finalement te rencontrer, toi qui es dans mon cœur ?
Ce n’est pas plausible que je sois éloigné de toi, ô mon âme
On est tous, des vagues dans la mer de ta beauté
Il lui faut être une vague celui qui ne sait être la mer