Les conditions internes et générales de l’Iran vers la fin du régime Qajar n’étaient pas favorables et la population ainsi que les élites politiques étaient prêtes à procéder à un changement politique.
« Le cabinet avait fluctué cinquante une fois en raison des exagérations innombrables, de la faiblesse administrative et du manque d’un programme appliqué pour l’administration du pays de la révolution constitutionnelle jusqu’au coup d’état de l’an 1920. »
Après l’illustration de la révolution constitutionnelle (en 1906), des restrictions avaient été imposées au régime monarchique et à cause de la faiblesse des institutions politiques, le cadre et le mécanisme favorable pour remplacer le régime monarchique n’avait pas été établi. Cette situation avait engendré la rupture du pouvoir, l’insécurité et l’instabilité dans le pays. Ces problèmes associés aux problèmes économiques et sociaux, non seulement avaient accablé la population, mais avaient poussé aussi les élites politiqués à réfléchir par rapport à un changement dans le pays.
A cette époque, à cause de l’événement de la nationalisation de l’industrie pétrolière, la fermeture des installations pétrolières du sud et la non-exportation par l’Iran du minimum de pétrole extrait, les conditions économiques et sociales étaient devenues inapproprié et la population était tourmentée par de nombreux problèmes sociaux et économiques. Les communistes et les monarchistes avaient également profité de la situation de la liberté d’expression qui était née à la suite du gouvernement de Mosaddeq pour faire de la fausse publicité contre lui et renforcer ainsi les conflits politiques dans le pays.