Lors d'une rencontre lundi avec des milliers de personnes de différents groupes, l'ayatollah Khamenei a critiqué ensuite le rôle des États-Unis dans la négociation en déclarant: En matière de négociations, ils jouent un mauvais jeu. L'un d'eux parle de négociations avec des conditions préalables, un autre parle de négociations sans conditions préalables.
«Permettez-moi de parler aux gens en quelques mots: il n'y aura pas de guerre et nous ne négocierons pas avec les États-Unis.»
«C'est essentiel que tous le peuple iranien sache. Les États-Unis ont maintenant proposé des négociations; ce n'est pas nouveau. Cela existe depuis le début de la révolution.»
Il a ajouté: «C'est la méthode des négociations américaines. Maintenant, devrions-nous négocier avec un gouvernement aussi frauduleux? Le PAGC en était un exemple clair.»
Enfin, l’ayatollah Khamenei a interdit toute négociation avec les États-Unis en déclarant: La République islamique ne peut négocier avec les États-Unis que lorsqu'elle atteindra le pouvoir et la souveraineté qui annuleraient les pressions et les efforts dominateurs des États-Unis. Quand ces efforts n'ont aucun effet sur l'Iran. Aujourd'hui ce n'est pas le cas. Je vais donc interdire les négociations avec les États-Unis, tout comme l'Imam Khomeini.
Ailleurs dans son discours, il a attribué la source des problèmes économiques actuels à des erreurs internes plutôt qu'à des facteurs externes, soulignant que les experts économiques et de nombreux responsables s'accordaient sur le fait que les problèmes actuels ne sont pas extérieurs. Ils sont plutôt reliés aux problèmes internes.
Faisant référence à la dégradation de la valeur de la monnaie nationale iranienne, le Guide suprême citant des experts et des fonctionnaires a déclaré que les difficultés économiques étaient internes plutôt que causées par des éléments extérieurs.
L’ayatollah Khamenei a souligné que les sanctions peuvent jouer un rôle dans la création de la situation économique actuelle, mais que les facteurs internes sont les éléments les plus importants en disant «ce n'est pas que les sanctions ne jouent pas un rôle mais les principales raisons résident dans les mesures prises dans le pays.»
«Si les mesures sont prises de manière plus efficace, plus prudente, plus rapide et plus ferme, les sanctions ne peuvent avoir beaucoup d’effets et on peut y résister», a ajouté l’ayatollah Khamenei.
irna