Le 23 septembre 1979, lorsque je suis parti de chez moi pour l’école, j’ai aperçu à mon arrivée mes collègues qui discutaient sur une possible présence de l’imam Khomeiny dans notre école. Une rumeur circulait que l’imam voulait venir dans notre école pour discuter avec les élèves. Nous avions vérifié cette information et nous avions découvert qu’il était probable que l’imam Khomeiny vienne dans notre école parce qu’elle était dans une zone défavorisée. Plus tard, nous avions appris que l’imam avant sa venue avait demandé quelle école dans la région était la plus défavorisée. Apparemment, il avait choisi notre école.
Quoi qu’il en soit, tout le monde était mobilisé, du directeur aux ouvriers. Ils avaient préparé l’école pour sa venue. La population qui avait aussi appris sa venue, s’était aussi regroupée là-bas. L’école comptait douze classes. Nous tous étions en classe et j’avais laissé expressément la porte de ma classe ouverte pour que l’imam ne rencontre aucun problème s'il voulait y entrer. Alors que j’étais debout dans la salle, j’ai vu l’imam entré dans la salle tout à coup. Ces instants sont inoubliables. Lorsque l’imam était entré dans la salle, il m’avait demandé dans quelle classe on se trouvait et je lui avais répondu que nous nous trouvions au premier niveau. Ensuite, l’imam m’avait demandé la situation scolaire des élèves de cette école et ceux des autres écoles de la région et je lui avais dit : Bien qu’ici soit une région défavorisée, la situation scolaire des élèves est relativement bonne ils ne sont pas mal. Et c’était à ce moment précis que mes collègues, les élèves et les habitants étaient entrés dans la salle. L’imam était resté quelques minutes avec les élèves puis il était sorti de la salle et s’était dirigé vers la salle de cérémonie où il avait fait son discours.