Macron a également réaffirmé auprès de ses interlocuteurs «la désapprobation de la France à l’encontre de la décision américaine d’ouvrir une ambassade à Jérusalem (Al Quds)» et souligné que le statut de la ville «ne pourra être déterminé qu’entre les parties, dans un cadre négocié sous l’égide de la communauté internationale».
Macron a également, selon l'Elysée, «souligné le droit des Palestiniens à la paix et à la sécurité», rappelant par ailleurs «son attachement à la sécurité d’Israël et la position française constante en faveur d’une solution à deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans des frontières sûres et reconnues».
Les soldats israéliens ont tué 55 Palestiniens lundi à la frontière de la bande de Gaza lors de heurts et de manifestations contre l'inauguration de l'ambassade américaine à Al Quds, concrétisation l'une des promesses les plus controversées du président Donald Trump.
Il s'agit de la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de l'été 2014 dans la bande de Gaza.
Faisant part de «la vive préoccupation de la France» sur la situation à Gaza, à Al Quds et dans les villes palestiniennes, le président Macron « a déploré le grand nombre de victimes civiles palestiniennes à Gaza (lundi) et ces dernières semaines» et «condamné les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants».
«Il a appelé tous les responsables à la retenue et à la désescalade et a insisté sur la nécessité que les manifestations des prochains jours demeurent pacifiques», poursuit le communiqué.
irna