Environ vingt-cinq années s’étaient écoulées depuis sa rencontre avec l'Imam Khomeini (Que DIEU le bénisse), mais il n’avait jamais pu oublier sa grande force d'âme. Il s’était souvenu de l’occupation toute récente de l'ambassade des États-Unis par les étudiants, de sa volonté de réaliser selon ses propres mots une interview de Ayatollah Khomeini, et du peu d’espoir qu’il avait en de telles circonstances de voir sa demande être acceptée.
Il l’avait somme toute formulée et par le biais du plus formidable des hasards, celle-ci avait été approuvée. Il s’était donc rendu chez l'Imam (Que DIEU le bénisse), avait posé ses questions au sujet de l'occupation de l'ambassade de son pays, et l'Imam (Que DIEU le bénisse) lui avait répondu avec une telle force d'âme qu’il avait plus tard déclaré : « J'ai trouvé en lui une sérénité incroyable et une fermeté particulière, ce que je n’avais jamais vue chez personne d’autre avant lui. »
Extrait d'un souvenir cité par le journaliste américain Mike Wallace dans L'assoiffé et la Mer.
Mémoires sur l'Imam Khomeini