L’imam Khomeiniconsidère la liberté comme subjective aux concepts apophatique (négatif) et cataphatique (positif). Dans la liberté au sens apophatique : « Les gens sont libres dans leur opinion », personne ne les oblige à avoir telle ou telle croyance. Personne ne vous oblige à emprunter telle ou telle voie. Personne ne vous oblige à choisir ceci ou cela et personne ne vous impose où vous devez loger, ou le métier ou le travail que vous devez faire. » (Sahifeh Imam, vol. 10, P. 94)
À l’opposé, la liberté dans le concept cataphatique, est en relation ou en rapport avec les droits fondamentaux de l’homme. Selon l’imam Khomeini « c’est un droit fondamental d’être libre, de parler librement, d’être indépendant, d’être soi-même. C’est ce que nous disons ! C’est une parole que tout le monde acceptera partout où on la prononce. » (ibid, vol 3, P. 510)
L’imam Khomeini a certifié l’existence de ces droits fondamentaux dans l’islam et a déclaré : « l’islam respecte et honore aussi les droits fondamentaux. Il ne prive personne de son droit et ne prend de droit à personne. Il ne permet pas à ceux qui le gouvernent de les priver de leur droit à la liberté au nom de la liberté et de les priver de leur droit à l’indépendance au nom de l’indépendance. » (ibid, vol. 14, P. 69) Ainsi, la liberté en contenant les deux concepts apophatique et cataphatique, est considérée comme une valeur primordiale. L’imam Khomeini (ra) déclare : « L’une des plus grandes bénédictions au monde est la liberté humaine. ». (ibid, vol. 10, P. 467)
Comme mentionné, l’imam Khomeini considère la liberté comme un principe primordial reconnu. Selon lui, la seule restriction imposée à ce principe important, renvois aux activités subversives contre le principe du système est l’altération des mœurs ou de la morale générale. À propos des activités des groupes gauchistes et marxistes, il a déclaré : « si elles sont nuisibles à la nation, elles seront empêchées. Mais, si elles ne sont pas nuisibles à la nation et ne sont que des opinions, alors il n’y a aucun problème. » (ibid, vol. 5, P. 520)
Ailleurs, il déclare : « certains partis politiques égarés que nous considérons comme non musulmans, tant qu’ils ne parlent que de politique et n’ont pas d’intention d’effectuer de soulèvements armés, sont libres et ils peuvent également publier librement. Donc, sachez que nous n’avons rien de personnel avec d’autres partis et d’autres groupes. En fait, nous voulons que tous les groupes et tous les partis retournent à l’islam, prennent la voie droite de l’islam et deviennent tous musulmans. Dans l’hypothèse qu’ils ne le deviennent pas, tant qu’ils n’entrent pas en guerre contre nous, ne cherchent pas à entrer en conflit avec la nation musulmane et ne lancent pas de soulèvements armés contre l’islam, ils agiront librement et s’exprimeront aussi librement. » (ibid, vol. 14, P. 343)