Est-ce que l’Imam Khomeini, malgré les retards et de nombreux problèmes culturels et économiques dont rencontrent les nations musulmanes, croyait en leur progrès et en leur développement ?
En fait, la première partie de cette question était la principale préoccupation de l’Imam Khomeini. Il a passé plus de six décennies de sa vie à se battre à cause de ce souci. S’il n’espérait pas sortir de ces dilemmes et surpasser les défis à venir, alors il ne se serait jamais lancé dans la bataille. L’Imam (paix à son âme) face à la société et à la population n’était pas un observateur impartial qui se demandait si la population allait réussir ou pas. Il se considérait comme un acteur important qui devrait agir au côté du peuple pour l’aider à réaliser ses objectifs, à résoudre le problème du retard et à trouver des solutions aux dilemmes. Le désespoir est le caractère des spectateurs, des sans-partis pris ou des réceptifs. L’Imam Khomeini (paix à son âme) vis-à-vis de sa société n’était ni un observateur impartial ni un réceptif désespéré. Nous aussi, nous devons proportionnellement à nos capacités et à nos moyens être comme ça. L’un des termes qui apparaissent largement et amplement dans les discours de l’Imam et surtout dans son testament est le terme « espoir ». Si le désespoir domine une personne ou un groupe, alors il faudrait s’inquiéter du sort de cette personne ou de ce groupe. L’Imam Khomeini(paix à son âme) ne faisait pas partie de cette catégorie de personnes.
L'Imam Khomeini et L'économie islamique