LES VERITES AMERES SUR LE TIR DE MISSILES AMERICAINS SUR LE VOL CIVIL IRANIEN

LES VERITES AMERES SUR LE TIR DE MISSILES AMERICAINS SUR LE VOL CIVIL IRANIEN

C’était quoi l’événement du tir de missiles américains sur l’Avion de ligne iranien ?

C’était quoi l’événement du tir de missiles américains sur l’Avion de ligne iranien ?

1.       La capacité de l’US Vincennes n’était pas conforme à la mission qui l’avait été assignée dans la région.

L’envie des États-Unis d’aider Saddam, avait conduit au déploiement de l’US Vincennes dans la région.  L’US Vincennes avait été conçu afin de combattre les armes sophistiquées soviétiques et Il était capable de repousser d’un coup 200 fusées. D’après les révélations des officiers supérieurs, le commandant Rogers, avait été intrigué par les agitations et les provocations des frégates iraniennes et se sentait menacé. Ce que les experts réfutèrent au vu de la nature disproportionnée des armes de la marine américaine et celles du corps iranien.   

2.       Les explications du commandant de l’US Vincennes sont contraires à la réalité.

Will. Rogers, avait insisté pour qu’une décision appropriée soit prise afin de protéger le navire et son équipage, raison pour laquelle ils avaient décidé d'abattre l’avion civil iranien. Seulement, les enregistrements récupérés du centre d’information du navire et les analyses de plus de cent experts ainsi que les témoignages recueillis, réfutent ces déclarations du commandant Rogers. Il avait été dit que le capitaine David Carlson de l’U.S. Sides qui était non loin de l’US Vincennes avait remarqué que l’avion était civil et non militaire. Mais, pendant que les commandants des deux navires étaient en train de discuter à ce propos, Rogers tira les missiles. Selon des analystes indépendants, même si cet avion était un F-14, qui à l’époque était utilisé seulement pour des combats aériens, il serait considéré comme une menace insignifiante pour l’US Vincennes.

La chaine de télévision BBC avait dévoilé également dans un rapport que le navire de guerre américain aurait pu se servir des appareils dont étaient équipés les avions afin de s’informer du type et du genre de l’avion.

3.       La réaction des autorités américaines était révoltante et pleine de mensonges.

Le 19 aout 1988, sept semaines environ après cet événement, le Pentagone avait publié un rapport de 53 pages concernant cet événement dans lequel il réfute les récentes déclarations des officiers supérieurs américains quoique cela ne fût manifeste. Cependant, ils avaient souligné que le capitaine et les autres officiers de l’US Vincennes avaient fait ce qui fallait.

Le 3 janvier, le chef d'état-major de l'armée américaine, lors d’une première conférence de presse du Pentagone sur cet événement (11 heures de temps après cet événement) avait dit :

« Le vol civil iranien était à neuf mille pieds d’altitudes et avec la réduction de son altitude, avait foncé tout droit sur l’US Vincennes. »

Cependant, Il ressort du rapport du 19 aout que les analyses des bandes disponibles dans l’ordinateur centrale du navire avaient révélé que le vol iranien était monté jusqu’à à douze mille pieds d’altitude. En réalité, l’Airbus de l’Iran Air n’était jamais descendu en altitude. 

Il avait été prétendu que l’US Vincennes parallèlement avec la remarque de la menace du vol civil iranien, était aussi en confrontation avec les frégates iraniennes afin de défendre les navires commerciaux allemands. Seulement, les enquêtes avaient prouvé le contraire et démontré qu’au moment de l’attaque, aucun navire marchand n’était à l’arrêt.

Le rapport du pentagone pareillement, avec l’affirmation des déclarations du chef d’état-major s’appuyant sur l’avertissement de l’US Vincennes à l’avion civil iranien, avait mentionné :

« Le pilote pouvait au moment de l’ascension entrer en communication avec les deux centres de contrôle du trafic aériens. Probablement, il n’avait pas eu l’occasion d’écouter les messages du canal international de navigation aérienne. »

Cependant, Georges Bush, qui à l’époque était le vice-président du président Reagan, avait qualifié les manœuvres de l’US Vincennes d’auto défense et avait dit : Je ne présenterai jamais au nom des Etats-Unis des excuses. Je me fiche de la réalité. Le gouvernement américain n’endossera jamais la responsabilité de cet accident et ne s’excusera jamais pour ça.

4.       L’US Vincennes avait violé la souveraineté de l’Iran.

L’US Vincennes, au moment de l’incident et de la perpétration de son crime, était engagé dans une confrontation avec la marine iranienne au niveau des eaux territoriales iraniennes. Les hauts fonctionnaires du Pentagone qui s'inquiétaient de l'affront de la violation flagrante du droit international par leur navire avaient préféré mentir à ce sujet. En 1992, quatre ans après cet événement, le chef d’état-major américain avait accepté dans le programme "Nightly" de la chaine ABC que l’US Vincennes au moment du tir de missiles sur l’avion civil iranien était au niveau des eaux iraniennes. Cependant, en 1988, il avait déclaré que l’US Vincennes était au niveau des eaux internationales.

5.       Le "Conseil de sécurité "et" l'OACI " (l’organisation de l’aviation civile internationale) n'avaient pas condamné les Etats-Unis.

Le conseil de sécurité avait siégé le 16 juillet 1988 deux semaines après la convocation d'une réunion d'urgence par la république islamique d’Iran. Le conseil avait ratifié le 30 juillet 1988 la résolution 616 qui avait comme clauses : la compassion et l’insistance sur la nécessité de clarifier les faits grâce à des inspections impartiales et à la mise en application urgente et intégrale de la résolution 598 du Conseil de sécurité.

Le gouvernement iranien s’était aussi plaint auprès de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Cette organisation avait décidé au cours d’une réunion extraordinaire tenue le 14 juillet 1988 de constituer un comité afin d'enquêter sur les faits et elle non plus n’avait pas condamné les États Unis.

6.       L’étude et l’analyse discriminatoire de l’événement par les médias dans le cadre de la technique d’encadrement.

Les enquêtes ont démontré que le comportement et la réaction des médias face au tir de missiles américain sur l’Airbus Iranien était injuste.

Robert Matthew Anthman, le chef de l'Institut de la diplomatie publique et des relations mondiales, en analysant les journaux américains et leurs qualifications concernant la similarité relative entre la destruction de l’Airbus iranien par les Américains et la destruction de l’avion de ligne coréen par les soviétiques, avait montré que les journaux en déclarant que le crash de l’avion civil iranien était une panne technique et en choisissant la photo propice pour la qualification, avaient sous-estimé le facteur principal et les victime de cette catastrophe. Cependant, la destruction de l’avion de ligne coréen avait été considérée comme un acte odieux et hideux.

 Les médias occidentaux qui lors de l’attaque chimique de Saddam contre l’Iran avaient qualifié les victimes de cette attaque, de "victimes de l’attaque prétendue", cette fois, concernant la destruction de l’avion de ligne iranien et en soutenant implicitement l’action du commandant de l’US Vincennes, avaient plutôt écrit sur les raisons de la survenance de l’événement.            

 

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