Le « Tawâf » : tourner sept fois autour de la Ka‘bah (à La Mecque)

Le « Tawâf » : tourner sept fois autour de la Ka‘bah (à La Mecque)

« La Maison de Dieu », la Ka‘aba, est le point de mire de tous les Musulmans du monde cinq fois par jour pendant leurs prières et le lieu du pèlerinage annuel obligatoire pour tout musulman qui en a les moyens une fois dans sa vie. « La Maison de Dieu », la Ka‘aba, est le point de mire de tous les Musulmans du monde cinq fois par jour pendant leurs prières et le lieu du pèlerinage annuel obligatoire pour tout musulman qui en a les moyens une fois dans sa vie. « La Maison de Dieu », la Ka‘aba, est le point de mire de tous les Musulmans du monde cinq fois par jour pendant leurs prières et le lieu du pèlerinage annuel obligatoire pour tout musulman qui en a les moyens une fois dans sa vie. « La Maison de Dieu », la Ka‘aba, est le point de mire de tous les Musulmans du monde cinq fois par jour pendant leurs prières et le lieu du pèlerinage annuel obligatoire pour tout musulman qui en a les moyens une fois dans sa vie. « La Maison de Dieu », la Ka‘aba, est le point de mire de tous les Musulmans du monde cinq fois par jour pendant leurs prières et le lieu du pèlerinage annuel obligatoire pour tout musulman qui en a les moyens une fois dans sa vie.

Après s’être mis en état de sacralisation, les pèlerins se rendent dans la grande mosquée sacrée de La Mecque, pour « Invoquer » Dieu et tournent sept fois autour de Sa « Maison sacrée », la Ka‘abah. À sa vue, plus rien n’existe autour. Les pèlerins sont comme galvanisés par la Ka‘abah qui rayonne dans leurs cœurs.

Ils tournent autour d’elle comme un aimant – l’aimant du « Pacte » (al-Mithâq), chaque pas ressuscitant, renouvelant cet engagement originel, fondamental, existentiel sur lequel tout le monde a été créé.

Leurs cœurs étincelants d’amour, brûlant d’envie de Le rencontrer, aspirant à Sa Grandeur bien Supérieure à ce que peuvent faire croire les incroyants, au-dessus de ce qu’ils décrivent, se mettent à s’ouvrir, à s’exalter, prêts à l’envol pour rejoindre les Anges qui tournent autour de la « Beit al-‘Atîq », quand une bousculade un peu plus pressante les ramène sur terre, prisonniers dans leur carapace de chair. Les cœurs tentent de s’apaiser en même temps que l’esprit s’envole vers d’autres horizons sous la pression de la chair des pèlerins : « L’Imam al-Mahdî(qa) serait-il parmi ses pèlerins qui tournent autour de la Ka‘abah ? » Les cœurs s’émeuvent au rappel des Proches Élus de Dieu, les plus parfaites manifestations de Dieu et se tournent à nouveau avec les Anges : « Nous venons à Toi, mon Dieu ! » Est-ce possible ? Dieu va-t-Il les accepter ?

Le doute a disparu, non pas par orgueil (de mériter un tel accueil), mais par la certitude de l’infinie Miséricorde de Dieu, de Sa Bonté Éternelle, de Sa Haute Morale. Ce n’est pas dans Ses habitudes de renvoyer le pèlerin venu Lui rendre visite de très loin, L’implorer des invocations qu’Il lui a apprises, s’épancher auprès de Lui, de le renvoyer les mains vides, déçu.

Tourner autour de la Ka‘abah, à l’écoute de l’Imam al-Mahdi(qa), de son message. Il est sûrement là. Tourner et voir la fente par laquelle Fâtima fille d’al-Asad est entrée pour mettre au monde ‘Alî(p) à l’intérieur de la Ka‘abah et en est sortie.

La multitude des gens, aux nationalités les plus diverses, aux formes, aux couleurs et aux tailles les plus variées, venus des quatre coins du monde pour tourner sept fois autour de la Ka‘abah, dans un même sens, dans un même courant, mus d’une même foi en un Dieu Unique et en Son Messager, le Sceau des Prophètes(s), tous unis.

L’Unité islamique représentée par cette circonvolution autour de la Ka‘abah, où toutes les différences, autant de manifestations de Dieu, se fondent dans un courant unique.

La marche continue de l’avant autour de la Ka‘abah, malgré le retrait de certains qui ont fini leur « tawaf », ou du retournement d’autres, pris par un moment d’inattention ou de négligence, ou entraînés par les bousculades, puis vite ramenés sur la bonne voie dans le bon sens, à l’image des secousses qui traversent la nation islamique.

La marche reprend, l’épaule gauche fermement maintenue dans la direction de la Ka‘bah, avec recueillement ; les supplications, les implorations reprennent et à nouveau les cœurs s’élèvent, rassurés, satisfaits, se sentent nobles, puissants de la Puissance divine, en même temps qu’humbles, légers..

{Quand vous implorez le secours de votre Seigneur, Il vous a répondu : « Je vais vous aider d’un millier d’Anges déferlant les uns à la suite des autres. » Dieu ne l’a rendu que bonne nouvelle et pour tranquilliser avec cela vos cœurs. Il n’y a de victoire qu’auprès de Dieu, le Tout-Puissant, le Très Sage.} (9-10/VIII Le Butin)

Des millions de voix supplient Dieu et prient sur Son Prophète(s) auxquelles se joignent celles qui saluent les membres bénis de la famille du Prophète(s), et qui appellent à la venue de celui qui doit établir la paix et la justice sur terre, l’Imam de sa descendance qui va sauver le monde.

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