Il n’y avait pas eu de changement majeur pour l’ensemble du système à la suite de la révision de la constitution, d’autant plus que la constitution ainsi que son amendement avaient peu à voir avec les problèmes présents dans la société et dans le processus de gouvernance du pays. Les facteurs principaux de ces problèmes étaient des choses comme la non-application des principes de la constitution, les comportements inappropriés, la faiblesse des institutions, l’inexpérience dans la gestion démocratique, lesquels n’avaient pas aussi grand-chose à voir avec les failles présentes dans la constitution. Cette pensée que la constitution était à l’origine de certains sérieux problèmes du pays et de la révolution était une pensée erronée. Car, même si la constitution est révisée et que toutes les questions exposées soient prises en compte, elle ne pourra être utile et efficace que si elle est respectée et appliquée convenablement. Il semble que les intellectuels, les experts, les élites et les hommes politiques et militants sociopolitiques et culturels du pays devraient trouver un moyen pour promouvoir les croyances, les doctrines, les compétences et les capacités démocratiques dans la société. En fait, cela ne signifie pas que la constitution est parfaite. Tout comme après l’écroulement d’une décennie de l’approbation de la constitution, certains de ses problèmes se sont produits et ont été amendés, naturellement certains de ses autres problèmes qui se sont produits après deux autres décennies, devront aussi être réglés et révisés dans des circonstances meilleures et au moment opportun.
Les points de vue politique et éthique de l'Imam Khomeini