L’attention que l’imam Khomeini (ra) portait à la mosquée de Jérusalem (Qods) et à la journée mondiale d’Al-Qods.

Depuis le début du mouvement islamique en 1962, l’imam Khomeini (ra) s’est préoccupé de la situation de la mosquée de Jérusalem. L’imam Khomeini (ra) avait donné sa position concernant la mosquée de Jérusalem dans un contexte où le sionisme international fournissait d’énormes efforts pour limiter la question de la Palestine et de la mosquée de Jérusalem au monde arabe.

ID: 77046 | Date: 2023/04/15

L’attention que l’imam Khomeini (ra) portait à la mosquée de Jérusalem (Qods) et à la journée mondiale d’Al-Qods.


L’imam Khomeini (ra) considère la mosquée de Jérusalem comme l’un des lieux saints et sacrés de l’islam et selon lui, il est recommandé d’y prier. Depuis le début du mouvement islamique en 1962, l’imam Khomeini (ra) s’est préoccupé de la situation de la mosquée de Jérusalem. L’imam Khomeini (ra) avait donné sa position concernant la mosquée de Jérusalem dans un contexte où le sionisme international fournissait d’énormes efforts pour limiter la question de la Palestine et de la mosquée de Jérusalem au monde arabe. Avec le début du mouvement islamique en Iran en 1962, l’imam Khomeini (ra) avait demandé au gouvernement iranien de rompre ses relations avec le régime occupant (Israël) et la secte Bahaïste et avait souligné à la suite du mouvement que la mosquée sainte de Jérusalem appartenait aussi aux musulmans. Afin de dissimuler leur coopération avec le régime sioniste et la secte Bahaïste, le régime Pahlavi avait tenté d’insinuer que le régime sioniste et la secte Bahaïste n’étaient pas différents des états chrétiens et qu’ils sont tous au même pied d’égalité et que rompre les liens avec ceux-ci signifiait rompre les liens également avec ceux-là. L’imam Khomeini (ra) avait déclaré que les propos du régime Pahlavi étaient contraires au saint coran et visait à frayer un chemin pour reconnaitre le régime occupant et soutenir la secte égarée Bahaïste. Il avait estimé qu’entretenir des relations avec le régime sioniste ne faisait pas partie des exigences et des nécessités de la religion et que la nation iranienne était exemptée de ce péché majeur.


Au plus fort de la révolution, bien que le mouvement populaire iranien avait besoin d’un soutien international, l’imam Khomeini (ra) pensait, lui, à la mosquée de Jérusalem et avait condamné l’accord de Camp David signé entre le président égyptien Anouar-el-Sadate et le Premier ministre du régime occupant Menahem Begin qui concluait sur un abandon total des droits des musulmans à Jérusalem.


Après la victoire de la révolution islamique, la question de la libéralisation de la mosquée de Jérusalem était l’une des priorités de la politique étrangère de l’imam KHomeini (ra). Lors d’une rencontre avec un comité palestinien ayant à sa tête Yasser Arafat le 17 février 1979, l’imam Khomeini (ra) avait abordé la question de la libéralisation de la mosquée de Jérusalem et leur avait demandé de s’appuyer et de compter sur Dieu, tout-puissant, pour vaincre l’ennemi et libérer la mosquée de Jérusalem des mains de l’occupant, car Dieu est plus puissant que tout. Le 12 septembre 1980, évoquant les crimes horribles du régime occupant contre le peuple opprimé palestinien, il avait mis en garde le monde contre le transfert de la capitale du régime occupant à Jérusalem. À la victoire de la révolution islamique, il avait fait remplacer en Iran l’ambassade du régime occupant par celui de la Palestine.


Afin d’inciter les musulmans à soutenir le peuple palestinien et la libéralisation, la mosquée de Jérusalem, l’imam Khomeini (ra) le 17 aout 1979, dans un message adressé aux musulmans iraniens et du monde, avait déclaré le dernier vendredi du mois béni de ramadan comme « La journée d’Al-Qods ». Il avait invité le monde, surtout les pays musulmans, à s’unir afin de stopper le régime occupant. Il les avait invités à exprimer leur solidarité à ce peuple opprimé le dernier vendredi du mois béni de ramadan, l’un des jours de Qadr (nuit du destin) et jours pouvant être déterminant pour le sort du peuple palestinien.


Les caractéristiques de la journée d’Al-Qods :


En l’an 1979, a la veille de journée mondiale d’Al-Qods, l’imam Khomeini dans un discours adressé à différentes catégories de personnes, avait déclaré que la journée mondiale d’Al-Qods était le jour de la renaissance de l’islam, le jour du gouvernement islamique, le jour de la confrontation des opprimés contre les oppresseurs, le jour de la détermination du sort des nations opprimées et de leur victoire sur leurs oppresseurs, le jour où les musulmans s’unissent pour la libéralisation de la mosquée de Jérusalem, le jour où le drapeau de la République islamique flotte dans le monde et le jour où on distingue les vrais fidèles des hypocrites. Quand l’imam Khomeini (ra) parle de fidèles ici il fait allusion à ceux-là qui croient à la journée d’Al-Qods et quand il parle des hypocrites il fait allusion à ceux, qui en plus de ne pas croire, empêchent également les autres d’y participer. L’imam Khomeini (ra) avait déclaré que la journée d’Al-Qods était le jour du Messager de Dieu (saw) et avait appelé le peuple opprimé de s’opposer aux oppresseurs de toutes leurs forces et de leur empêcher de s’ingérer dans les affaires des musulmans. Le 17 aout 1979, l’imam Khomeini (ra), dans un discours, faisant référence à l’importance de former le parti des opprimés et des défavorisés, avait déclaré que la journée d’Al-Qods était le jour de la mobilisation générale des musulmans et avait exprimé l’espoir que ce jour soit le début d’une coalition et d’une coopération entre les opprimés, ce qui les conduira à une victoire certaine. Il appela également les gens à observer ce jour les années suivantes, ce fut le cas le 6 aout 1980 où dans un message, il avait appelé le peuple de maintenir en vie la journée d’Al-Qods tout en affirmant que le régime occupant ne se contenterait pas des territoires occupés en cas de victoire et que les États-Unis étaient complice et n’allait émettre aucune objection dans son projet de faire Jérusalem sa capitale.


La marche de la journée Mondiale d’Al-Qods :


Une marche est tenue tous les derniers vendredis du mois béni de ramadan de chaque année à l’occasion de la journée mondiale d’Al-Qods. La première marche a eu lieu en Iran et dans d’autres pays le 17 aout 1979. Sayyd Mahmoud Taliqany, l’Imam du vendredi de Téhéran, dans son sermon du dernier vendredi du mois béni de ramadan à l’époque, avait parlé de la journée d’Al-Qods et avait insisté sur le fait que la mosquée de Jérusalem appartenait à toutes les religions divines et que tout le monde devrait être prêt à la défendre.


Cette initiative de l’imam Khomeini (ra) s’est poursuivie les années qui ont suivi et se tient chaque année en Iran et dans d’autres pays avec une grande splendeur.


Extrait de l’encyclopédie de l’imam Khomeini (ra)/vol. 05, P. 701