Pourquoi l’Imam Khomeini (paix à son âme) n’a-t-il pas reçu les envoyés du régime de Saddam (régime baasiste) ?

Quelle était l’histoire de l’humiliation des envoyés du régime de Saddam face à la grandeur de l’Ayatollah Khomeini ?

ID: 63591 | Date: 2020/03/29
Dans le processus de l’expulsion et de la déportation des Iraniens d’Irak, le régime de Saddam a demandé aux érudits de donner un liste de noms de leurs proches iraniens afin qu’ils soient aussi expulsés comme les autres. Les érudits aussi avaient accepter de faire cela, à l’exception de l’Ayatollah Khomeini qui s’abstenaient de donner le liste des noms de ses proches et de ses étudiants. Ce qui a conduit à ce que certains hauts officiers des forces de sécurité du régime de Saddam, accompagné du gouverneur de Najaf, se rendent chez lui afin de le convaincre. Il était 6 h du matin quand ils se sont présentés devant la porte de l’Imam Khomeini. Le domestique de la maison de l’Imam lui a dit : « Ce sont des personnes importantes et ce n’est pas juste de les laisser dehors ! ». L’Imam a répondu : « L’heure de la visite publique est à 9 h et eux aussi, ils peuvent venir à cette heure. » Enfin, leurs efforts restaient inaboutis et ils ont été reçus à 9 h, heure reversée pour la visite du public. L’Ayatollah a pris la parole et a dit : « Que voulez-vous ? » Et ils ont répondu : « Nous sommes envoyés par les hauts cadres et responsables du gouvernement irakien afin de vous demander de nous donner comme les autres, le liste des noms et l’identité de vos proches pour qu’ils ne soient pas expulsés. »


L’Imam Khomeini après avoir écouté cela, a sorti son passeport, l’a jeté devant les officiers du régime irakien et a dit : « Tous les séminaristes et tous les Iraniens sont comme ma famille. Je suis un séminariste ordinaire, soit vous nous expulsez tous, soit vous n’expulsez personne. » 


Les officiers du régime sont repartis sans le résultat souhaité, et le régime irakien après cet événement a été contraint de stopper l’expulsion des Iraniens.  



Extrait du livre, « Les années de Najaf », vol. 1, pp. 236-237, 2e édition (1392), maison d’édition : Orouj. Rapporté par Hojjat-Al-Islam Hadi Moghaddassi.