La relation de L'Imam Khomeini et les autres: L’Imam Khomeini était-il disposé à discuter et à entretenir des relations avec certains pays dans le monde, comme le prophète le faisait à son époque avec les infidèles ?

L’Imam Khomeini était-il disposé à discuter et à entretenir des relations avec certains pays dans le monde, comme le prophète le faisait à son époque avec les infidèles ?
La relation de L'Imam Khomeini et les autres

ID: 60001 | Date: 2019/07/12
L’Imam Khomeini était-il disposé à discuter et à entretenir des relations avec certains pays dans le monde, comme le prophète le faisait à son époque avec les infidèles ?


Peut-être qu’aucun chef politique au cours des siècles récents n’a été favorable au principe d’entretenir des relations avec d’autres pays comme l’Imam Khomeini (paix à son âme) et Gandhi, le chef de la révolution indienne.


Parmi la plupart des hommes politiques, les relations tournent principalement autour des intérêts. Elles peuvent être sur la base des intérêts économiques sous tous ses aspects ou sur la base des intérêts politico-militaires et sécuritaires. Mais, il existe d’autres formes de relations qu’on peut appeler les relations scientifiques, humaines et culturelles. Compte tenu des différentes relations susmentionnées, si même entretenir des relations avec certains pays sur le plan économique et sécuritaire est insignifiant, à cause du fait qu’il faut avoir des relations scientifiques, humaines et cultuelles avec toutes les nations, nous nous sommes battus après la révolution islamique afin d’établir des relations mêmes avec les pays les plus faibles dans le but de préserver et d’élargir les relations culturelles et humaines. Cependant, lorsque l’Imam Khomeini (paix à son âme) était en France, dans la réponse à la question sur la façon d’entretenir des relations avec les autres pays, il a exclu deux pays. L’un de ces deux pays était l’Afrique du Sud, qui avait un régime raciste. Mais, après la mort de l’Imam, lorsque Mandela était sorti victorieux et que le régime raciste a disparu, l’Iran fut l’un des premiers pays qui a établi des relations avec ce dernier. Le deuxième pays est l’Israël qui, en plus d’être ethnocentriste et xénophobe, est un régime envahisseur, oppresseur et politiquement illégitime. Ce qui est intéressant est que l’exclusion de ces deux pays par l’Imam a suscité beaucoup d’enthousiasme dans plusieurs pays. La majorité des populations dans le monde ainsi que la plupart d’intellectuels et d’activistes libres du monde ont soutenu et appuyé les points de vue de l’Imam (paix à son âme). Concernant les États-Unis, le but de l’Imam n’était pas de rompre les relations avec eux, pour la simple raison que la légitimité de ce pays n’était pas contestée. Toutefois, la plus grande erreur des États-Unis était qu’au lieu d’engager des relations constructives avec l’Iran, a plutôt voulu renverser indirectement le régime. Raison pour laquelle, l’Imam a déclaré : « Nous n’établirons pas des relations avec les États-Unis, sauf s’il abandonne l’injustice et l’oppression et qu’il évite de convoiter le golfe persique… » (Sahifeh-ye Imam, vol. 19, p. 95). Par conséquent, comme l’Imam Khomeini (paix à son âme) concevait la politique étrangère sur la base des relations avec toutes les nations et que de son point de vue, la rupture n’était qu’un cas d’exception, alors il a, tout en sauvegardant le contenu du slogan « ni l’Orient ni l’Occident », entretenu des relations même avec l’ancienne Union Soviétique dont le système politique, en plus du blasphème, avait une position formelle vis-à-vis de la religion. En 1988, sur le principe jurisprudentiel d’invitation aux valeurs, il a envoyé un message en guise de vœux de Nouvel An à M. Gorbatchev.  



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