L’Arabie saoudite continue à bombarder les zones d’habitation au Yémen

Au Yémen, les villages du district de Baqem au nord de la province de Saada ont été pris pour cible ce vendredi 7 novembre par la coalition saoudienne. Lors de ces attaques, de lourds dégâts matériels ont été infligés aux biens des civils.

ID: 56729 | Date: 2018/12/07
La localité de Raghfaa dans le district de Majaz a été bombardée à deux reprises par les avions de combat de la coalition d’agression saoudienne.


Hier, les chasseurs et l’artillerie des agresseurs saoudiens ont pris pour cible des endroits dans les districts de Razah, de Manabha et de Baqem, dans la province de Saada.


Plusieurs mercenaires de la coalition saoudienne ont été tués ou blessés lors d’une attaque lancée par les forces yéménites dans le district d’al-Wazaiya dans la province de Taëz.


Les attaques saoudiennes contre les zones résidentielles yéménites se poursuivent alors que Martin Griffiths, émissaire onusien pour le Yémen, avait fait part lors d’une conférence de presse hier du début des négociations sur le Yémen en Suède.


Alors que les négociations sur la crise yéménite ont commencé en Suède, le gouvernement démissionnaire yéménite a menacé le Gouvernement de salut national d’intensifier les attaques.


Le gouvernement démissionnaire yéménite s’est déclaré favorable à la réouverture de l’aéroport de Sanaa mais y a mis plusieurs conditions.



La délégation négociatrice du gouvernement démissionnaire a demandé le désarmement d’Ansarallah comme un préalable nécessaire pour parvenir à la paix, une demande que le Gouvernement de salut national et la délégation yéménite ont réfutée.


Citant des sources au sein de la délégation du gouvernement démissionnaire, la chaîne Sky News a rapporté que cette délégation est d’accord avec la reprise des vols depuis l’aéroport de Sanaa mais à condition que les avions qui atterrissent ou décollent depuis cet aéroport soient inspectés au préalable à l’aéroport d’Aden.


Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement démissionnaire, Khaled al-Yamani, a déclaré à Sky news que l’option militaire pour le port d’al-Hudaydah était toujours sur la table et que les combattants d’Ansarallah devaient montrer leur bonne volonté en quittant cette ville.